Il y a deux centrales de Higashidôri dans la province d’Aomori, qui sont adjacentes : une avec un réacteur à l’arrêt et un autre en projet. La première appartient à Tôhoku Electric et l’autre est un projet de TEPCo, avec deux réacteurs. La construction du premier a débuté en janvier 2011 et est suspendue depuis mars 2011.
TEPCo veut reprendre la construction de sa centrale, mais elle doit d’abord réévaluer le risque sismique car des failles passent tout près. Elle va donc lancer en avril prochain une étude géologique approfondie qui devrait durer jusqu’en 2020.Cela devrait se faire, notamment, grâce à un tunnel de 2 km de long.
La centrale voisine exploitée par Tôhoku Electric est toujours à l’arrêt à cause du risque sismique. Une faille, qui passe sous des équipements importants pour la sûreté, pourrait être active : Bien entendu, l’exploitant a conclu qu’elle n’était pas active. L’Autorité de Régulation Nucléaire n’est pas d’accord et a estimé, en décembre 2014, qu’une des failles pourrait être active. Cet avis a été confirmé un an plus tard. Cette centrale est aussi exposée au risque volcanique. Enfin, en cas d’accident grave, il faudrait plus de deux jours pour évacuer toute la population avoisinante dans un rayon de 30 km, selon une étude.
Comme TEPCo n’a plus les moyens de payer, elle a demandé à d’autres exploitants de se joindre au projet. Elle espère une réponse de Tôhoku Electric, Chûbu Electric, Kansaï Electric et Japan Atomic Power Co. en 2021. Elle vise toujours la construction de deux réacteurs à eau bouillante, comme ses autres réacteurs, d’une puissance totale de 2 770 MWe.