La lutte contre les rumeurs néfastes progresse

Que faire de la terre contaminée qui a été décapée lors des travaux de décontamination et accumulée sur le centre d’entreposage centralisé tout autour de la centrale de Fukushima dan-ichi. Il y en a plus de 13 millions de mètres cube, selon le dernier bilan du ministère de l’environnement, qu’il faudra reprendre au bout de 30 ans, comme la loi l’y oblige, parce que, tous les territoires seront reconquis.

Le gouvernement veut “recycler” cette terre quand sa contamination aura baissé, mais les Japonais, victimes de “rumeurs néfastes”, ne sont pas convaincus. Alors, en mars 2020, le ministère de l’environnement avait installé cette plante en pot avec de la terre radioactive à son siège de Tôkyô :

Cela a dû être efficace puisque d’autres pots ont été installés dans les ministères et agences à Tôkyô ! Le taux de contamination moyen y serait de 5 000 Bq/kg (source, copie).

17 sites en dehors de Fukushima avec ces plantes. Le recyclage progresse… Il n’y a plus que 13 millions de mètres cubes à mettre en pots.

Du côté des experts français et internationaux du post-accident, c’est la “complexité” d’un tel accident, le mot valise qui englobe tout et n’importe quoi et permet surtout de ne pas parler de “radioactivité”. On ne sait pas s’ils ont enfin trouvé la solution pour y faire face.

Fin du transfert des terres radioactives de Fukushima vers le centre d’entreposage centralisé

Les travaux de décontamination ont entraîné l’accumulation de tonnes de terres radioactives pour lesquelles un entreposage centralisé est en cours de remplissage autour de la centrale de Fukushima daï-ichi. La loi impose que tous ces déchets, répartis un peu partout où il y a eu des chantiers de décontamination, soient transférés sur le site d’entreposage centralisé situé dans sur les communes d’Ôkuma et Futaba avant le 31 mars 2022, qui correspond à la fin de l’année fiscale 2021. La page dédiée en anglais du ministère de l’environnement, qui permet de connaître l’avancement, n’a pas été mise à jour depuis juillet 2020…

Selon l’Asahi, le transport est bloqué pour les terres de quelques 830 sites de la province de Fukushima. Cela représente un total de 8 460 m3 alors sur un total de l’ordre de 14 millions de mètres cubes de déchets accumulés à Fukushima. Pour la moitié des cas recensés lors d’une enquête effectuée en septembre 2021 auprès des communes, une habitation a été construite sur le terrain où les déchets étaient enfouis. Environ 30 % des cas résultent du refus des propriétaires fonciers de prendre en charge les frais de transport, tandis qu’environ 10 % sont dus à l’incapacité des autorités à contacter les propriétaires fonciers. Au fil du temps, la propriété des parcelles de terrain a changé en raison de transactions de vente et de questions d’héritage. Certains propriétaires n’avaient aucune idée que leurs parcelles contenaient des matériaux radioactifs. Mais les communes se veulent rassurantes : sur tous ces sites, le débit de dose ambiant est inférieur à 0,23 µSv/h, seuil à partir duquel il faut effectuer des travaux de décontamination.

Le gouvernement et les autorités régionales de Fukushima sont en négociation depuis 18 mois sur le sort à réserver aux sols contaminés qui ne pourront pas être déplacés dans les temps impartis. Le ministère de l’Environnement a demandé aux communes de continuer à les gérer, conformément à une directive de décembre 2020 qui les rend responsables des déchets issus des travaux de décontamination qu’elles ont menés. Les communes, quant à elles, demandent au gouvernement de prendre en charge ces déchets car leurs moyens sont limités.

L’entreposage centralisé n’est prévu que pour trente ans. Après 2045, tous ces déchets doivent être repris pour être stockés en dehors de la province de Fukushima. Faute de pouvoir trouver un site, le gouvernement veut les “recycler”, à savoir les utiliser pour la construction de digues, routes… Mais, en dix ans, la mémoire de certains déchets a été perdue. Qui se souviendra d’eux dans ils auront été dispersés dans tout le pays ?

L’ACRO avait rédigé un cahier d’acteur sur le sujet, dans le cadre du débat national sur le plan national de gestion des matières et déchets radioactifs (PNGMDR) qui a eu lieu en 2019.

Reprise du soutien financier au combustible MOx

Le ministère de l’économie prévoit de rétablir son programme de subventions pour les régions qui acceptent que du combustible MOx, à base de plutonium recyclé, soit utilisé dans les centrales nucléaires de leur territoire. Selon l’Asahi, la fédération des compagnies d’électricité prévoit 12 réacteurs Moxés en 2030 alors que seulement 10 réacteurs ont été remis en service depuis l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima daï-ichi, dont 4 consomment du MOx. Le gouvernement espère donc accélérer le calendrier grâce aux subventions.

Par le passé, les provinces qui avaient accepté le programme MOx, appelé pluthermal au Japon, avant 2008 pouvaient recevoir jusqu’à 6 milliards de yens de subventions. Et celles qui avaient accepté avant 2014 pouvaient recevoir un maximum de 3 milliards de yens. Huit provinces, dont Fukui, Ehimé et Saga, en ont bénéficié. Le gouvernement souhaite relancer ce mécanisme qui n’existe plus.

Au Japon, à chaque problème, une subvention, comme si l’argent pouvait tout régler ! Cela ne suffira pas pour accélérer la remise en service des réacteurs nucléaire ni le démarrage de l’usine de retraitement de Rokkashô-mura, qui a déjà 25 ans de retard.

Le Japon va collaborer avec les Etats-Unis sur le développement d’un surgénérateur refroidi au sodium

Le Japon va signer un accord de coopération avec les Etats-Unis pour construire un surgénérateur refroidi au sodium. Japan Atomic Energy Agency et Mitsubishi Heavy Industries, côté japonais, vont fournir une assistance technique à TerraPower, une compagnie fondée par Bill Gates, pour construire un prototype dans le Wyoming à partir de 2024. Le département d’état à l’énergie soutient financièrement le projet qui devrait être terminé en 2028 (si, si, par d’erreur de frappe !).

Dans le cadre de cet accord, le Japon va considérablement améliorer les fonctions de l’installation expérimentale AtheNa de la Japan Atomic Energy Agency située dans la province d’Ibaraki. 900 millions de yens vont y être injectés pour pouvoir effectuer des essais destinés à obtenir des données sur la circulation du sodium à haute température dans environ 200 mètres de tuyauterie. Il reste cependant à mettre au point un système de chauffage permettant d’élever la température du sodium à plus de 500°C, ce qui est proche des conditions de fonctionnement d’un réacteur nucléaire. 600 millions de yens ont déjà été engagés pour commencer les travaux d’installation du système de chauffage et modifier les tuyauteries et autres composants concernés. 300 millions de yens supplémentaires vont être engagés cette année pour les dépenses connexes. Le gouvernement compte remettre cette installation en service en 2023. Il n’y a pas d’équivalent aux Etats-Unis.

Le gouvernement japonais veut aussi remettre en service le petit surgénérateur expérimental Jôyô, lui aussi situé dans la province d’Ibaraki et refroidi au sodium. Mis en service en 1977, il est à l’arrêt depuis 2007 suite à un incident. Il n’a pas encore reçu d’autorisation de remise en service de la part de l’Autorité de régulation nucléaire. Le renforcement de la sûreté et de la résistance aux agressions extérieures comme les séismes devrait coûter 14 milliards de yens. Le gouvernement table sur une remise en service en 2024 au plus tôt.

Ces perspectives permettent au Japon de pouvoir prétendre démarrer un jour son usine de retraitement à Rokkashô-mura, qui accuse déjà 25 années de retard. Pour le moment, il n’a pas de débouchés pour le plutonium qui pourrait en être extrait. Cet acharnement à vouloir développer une industrie du plutonium n’est pas sans arrières pensées militaires.

Le concept des surgénérateurs refroidis au sodium date des années 1950. Plein de Superphénix auraient dû être construits en France avant la fin du siècle dernier. Monju, l’équivalent japonais, a finalement aussi été abandonné. Les règles de sûreté sont beaucoup plus exigeantes maintenant et la France a repoussé à la fin du siècle le développement de cette technologie. Un siècle de recherches et développements pour aboutir, ce n’est pas très prometteur. Bien que le projet de TerraPower soit complètement différent, rien ne dit qu’il aura plus de succès. Le sodium est un métal dangereux et corrosif.

Mise à jour du 28 janvier 2022 : lire l’éditorial cinglant de l’Asahi à ce sujet.

TEPCo ne sait que faire des déchets issus du traitement de l’eau contaminée

Le rejet en mer prévu de l’eau issue du refroidissement des combustibles fondus – le corium – a beaucoup attiré l’attention, tant au niveau national qu’international. En revanche, on sait peu de choses des déchets issus du traitement de cette eau. L’Asahi y consacre un article détaillé.

Premier problème non résolu : les conteneurs de stockage de la boue contaminée issue du traitement se dégradent sous l’effet des radiations et doivent donc être remplacés. Malgré l’urgence de la situation, peu de choses ont été faites pour résoudre le problème. TEPCo en a accumulé 3 373 depuis mars 2013, date à laquelle elle a commencé à conserver les boues dans des récipients spéciaux.

L’intérieur de chaque cuve, conçue spécialement pour stocker les boues radioactives, est revêtu de polyéthylène, tandis que l’extérieur à double paroi est renforcé par de l’acier inoxydable. La concentration en strontium dans les boues peut atteindre des dizaines de milliards de becquerels par litre. TEPCO et l’Autorité de régulation nucléaire estiment que les récipients auront atteint leur limite après une exposition cumulée de 5 MGy (5 millions de grays). TEPCO en a déduit que ces récipients devront être remplacés à partir de juillet 2025.

Mais, comme nous l’avons rapporté en juin dernier, l’Autorité de régulation nucléaire considère que TEPCo de sous-estime le problème de radiation en mesurant la densité de la boue à 20 centimètres au-dessus de la base du récipient lors de son évaluation de la dose. Or, la densité est plus élevée au fond. Par conséquence, suite à sa propre évaluation, l’Autorité avait indiqué à TEPCo que 31 conteneurs avaient déjà atteint la dose maximale et devaient être remplacés. 56 autres devaient être remplacés dans les deux ans. Elle avait aussi pressé TEPCo car le transfert de la boue prendra du temps.

TEPCo a effectué un test en août dernier avec des boues présentant des taux de radiation relativement faibles qui ont été transvasées d’un conteneur à un autre. L’opération a duré plus d’un mois en raison de problèmes mécaniques et d’autres raisons. Mais, en octobre, l’Autorité de régulation nucléaire a déclaré qu’il existait un risque inacceptable de rejet de substances radioactives dans l’air au cours du processus et a insisté pour que la méthode de remplissage soit radicalement revue et modifiée.

TEPCO étudie actuellement les mesures à prendre, notamment en recouvrant l’espace de travail de feuilles de plastique, sachant que les niveaux de strontium dans les boues qui doivent être transvasées sont plus de 1 000 fois supérieurs à ceux de l’essai effectué en août. Elle n’a pas de solution définitive alors que des conteneurs ont atteint leur limite.

Deuxième problème non résolu : celui des sacs de sable chargé en zéolites pour absorber le césium dont nous avons déjà parlé en mars 2020. Toujours selon l’Asahi, les 26 tonnes de ce produit sont toujours immergées dans l’eau contaminée stockée dans les sous-sols de deux bâtiments situés près du réacteur n° 4. Les sacs émettraient 3 à 4 sieverts par heure ! C’est une dose létale en quelques heures ! Un échantillon de sable prélevé avait une concentration en césium de 130 GBq/kg (130 milliards de becquerels par kilogramme). TEPCo prévoit d’introduire un robot télécommandé pour récupérer les sacs, au plus tôt à partir de 2023, sans indiquer combien de temps cela prendra ni où stocker les sacs récupérés.

Et bien sûr, TEPCo n’a toujours pas de solution non plus pour tous les déchets issus du démantèlement des réacteurs accidentés et notamment des 880 tonnes de corium extrêmement radioactifs. Elle a déjà accumulé 480 000 m3 de gravats radioactifs, de terre et de bois issus des arbres abattus pour faire la place aux cuves. Il est peu probable qu’elle ait terminé dans 30 ans.

La future levée partielle des ordres d’évacuation à Ôkuma crée la confusion

La commune d’Ôkuma, sur laquelle est installée une partie de la centrale accidentée de Fukushima daï-ichi, est classée en zone dite de “retour difficile” et est toujours évacuée. Le gouvernement, qui a toujours promis un retour aux habitants, ne veut pas rayer cette commune de la carte. Il a donc engagé des travaux de décontamination et s’apprête à y lever les ordres d’évacuer. Mais la nouvelle frontière divise les communautés et crée de la confusion, selon l’Asahi.

Le quartier Machi va être partiellement rouvert dans quelques mois. Les habitants de l’enclave réhabilitée pourront rentrer chez eux et leurs voisins, parfois juste de l’autre côté de la rue, non, ou, pas avant la fin de la décennie. Sur les quelques 140 hectares de la zone, seuls 20 ont été décontaminés. Il y avait 90 foyers en tout dans ce district avant la catastrophe nucléaire et la moitié environ seront autorisés à rentrer. Selon un sondage effectué au mois de mai dernier, seulement 11 foyers souhaitaient revenir chez eux, mais tous ne le pourront pas.

Ce district est situé le long de la nationale 6, à 3 km au Sud-Est de la gare d’Ôno, qui était au centre ville. La route, qui longe le centre d’entreposage des déchets radioactifs issus de la décontamination, est empruntée par de nombreux camions et des voitures, mais l’accès aux rues adjacentes demeure interdit. La plupart des 860 hectares de terrains décontaminés pour permettre la reconquête de la ville sont situés près de la gare et Machi est à l’écart, comme on peut le voir sur la carte de l’Asahi :

Les élus d’Ôkuma souhaitaient une décontamination de toutes les zones qui étaient habitées avant la catastrophe, mais le gouvernement n’y était pas favorable à cause du coût. Le découpage actuel résulte donc d’un compromis entre le gouvernement et le conseil municipal. Et c’est le gouvernement qui a proposé d’inclure une partie de Machi dans le périmètre, car c’est là qu’était située la commune de Kumamachi, avant sa fusion avec d’autres communes pour former Ôkuma.

Les travaux de décontamination n’ont pas permis d’abaisser partout le débit de dose ambiant au-dessous du seuil fixé par les autorités japonaises, à savoir 3,8 µSv/h, ce qui correspond à une dose annuelle de 20 mSv (lire nos explications sur les limites de dose) : sur 1 269 sites, ou 2,7% des points de contrôles, le débit de dose était plus élevé que la limite.

La municipalité voulait autoriser les habitants à dormir chez eux pour pouvoir préparer leur retour, mais l’autorisation d’accès, prévue pour octobre, a dû être repoussée.

La zone dite de retour difficile couvre 33 700 hectares en tout, sur 7 communes. Au printemps prochain, l’ordre d’évacuer devrait être levé sur à peine 1 510 hectares situés dans les communes d’Ôkuma, Futaba et Katsurao. Il devrait être levé dans 3 autres communes (1 237 hectares) en 2023.

A Futaba aussi, le débit de dose dépasse la limite sur 563 sites ou 1% des points de contrôle. Il faudra donc redécontaminer. La remise en état des services (eau, électricité…) est plus lente que prévu et l’ordre d’évacuer ne sera probablement pas levé avant juin 2022.

Incinération d’une partie des déchets radioactifs à Tochigi

Après avoir échoué à trouver des sites de stockage des déchets radioactifs dans les provinces autres que Fukushima qui ont aussi été touchées par les retombées radioactives, les autorités veulent incinérer les déchets dont la contamination résiduelle en césium est passée sous le seuil de 8 000 Bq/kg. Cette limite avait été introduite après la catastrophe nucléaire. Dans le cadre du démantèlement des installations nucléaires, au-delà d’une concentration de 100 Bq/kg, les matériaux doivent être considérés comme déchets radioactifs. Selon le ministère de l’environnement, environ 20% du stock dépasse les 8 000 Bq/kg.

En attendant, ces déchets doivent être entreposés sur les sites de 6 incinérateurs. Selon le Tôkyô Shimbun traduit par le blog Fukushima 311 watchdogs, La commune de Nasushiobara est la première à appliquer ce plan où les 53 agriculteurs ont accumulé 1 216 tonnes de déchets radioactifs.

Le maire favorable au site d’enfouissement des déchets nucléaires réélu à Suttsu

Des élections municipales ont eu lieu à Suttsu, un des deux villages de Hokkaïdô à s’être porté candidat à des investigations géologiques dans le but d’accueillir un site d’enfouissement des déchets radioactifs. Et c’est le maire sortant, initiateur de la candidature, qui a remporté le scrutin. Âgé de 72, il briguait un sixième mandat et pour la première fois depuis qu’il est maire, quelqu’un s’est présenté contre lui : il s’agit d’un opposant au site d’enfouissement âgé de 70 ans, qui a reconnu, après sa défaite, n’avoir pas de projet pour l’avenir de la commune.

Le village de pêcheurs de 2 800 habitants demeure très divisé sur le sujet. Avec 84%, le taux de participation a été élevé et le maire sortant a obtenu 56% des suffrages exprimés. Un référendum sera organisé à l’automne 2022, à l’issue de la première phase d’investigation géologique qui est uniquement bibliographique.

Le fiasco du retraitement des combustibles usés au Japon

Le coût total du projet d’usine de retraitement des combustibles usés de Rokkashô-mura, qui accuse 25 années de retard dans sa mise en service a atteint 14 440 milliards de yens (109,4 milliards d’euros au cours actuel), selon le Tôkyô Shimbun. Cela inclut la maintenance et l’exploitation. Il a augmenté de 500 milliards de yens depuis 2020 (3,4 milliards d’euros). Le coût total du projet était estimé à 13 940 milliards de yens en 2008.

Le coût du renforcement de la sûreté, suite à l’accident nucléaire à la centrale de Fukushima daï-ichi, est estimé à 980 milliards de yens (7,4 milliards d’euros). Et le coût de l’usine, quant à lui, atteint désormais 2 430 milliards de yens (18,4 milliards d’euros).

Le gouvernement japonais s’obstine à vouloir retraiter les combustibles usés, même s’il n’a pas de débouchés pour le plutonium extrait. Et ce sont les résidents au Japon qui payeront, via leur facture d’électricité.

TEPCo doit reprendre les déchets issus de la décontamination de l’eau

Les déchets issus de traitement de l’eau posent aussi un problème et TEPCo n’a pas de solution de gestion. Ils sont actuellement sous forme de boues radioactives mises dans des fûts en plastique qui font 1,9 m de haut et 1,5 m de diamètre. En avril dernier, il y en avait environ 3 000. Le plastique se détériore sous l’effet des rayonnements. TEPCo a calculé que la dose subie devait être inférieure à 5 MGy, ce qui leur permet de tenir jusqu’à au moins juillet 2025.

Mais, selon le Mainichi, l’autorité de régulation nucléaire a contesté la mesure faite par TEPCo de la contamination des boues. Elle estime que l’exposition aux rayonnements du plastique était plus élevée au fond des fûts à cause d’une plus forte densité. Et donc, 31 fûts ont leur date de préemption dépassée et doivent être remplacés. 56 autres devront aussi être remplacés dans les deux ans à venir. A noter qu’il n’y a pas eu de fuite constatée.