Le Japon n’a pas de site de stockage pour ses déchets radioactifs. Comme tous les autres pays, il envisage d’enfouir les plus radioactifs. En 2020, deux petites communes de Hokkaïdô s’étaient portées candidates à l’accueil d’un site d’enfouissement. Il s’agit de Suttsu et Kamoénaï, situées toutes deux sur la côte ouest de l’île.
La première phase d’investigation, uniquement basée sur une revue des données géologiques disponibles, est terminée : le sous-sol de toute la commune de Suttsu et d’une partie de celle de Kamoénaï est considéré comme pouvant convenir à la poursuite des investigations. La zone située dans un rayon de 15 km autour du volcan Shakotandaké a été exclue. La deuxième phase nécessite des forages et doit être validées par plusieurs comités avant d’être lancée. Le gouverneur de Hokkaïdô y est opposé. Elle devrait prendre 3 ans. Puis, une troisième phase, avec un laboratoire souterrain, devrait prendre 14 années.
Les communes reçoivent jusqu’à 2 milliards de yens lors de la première phase et 7 milliards pour la seconde.