La centrale de Fukushima daï-ni, située à une douzaine de kilomètres au Sud de celle de daï-ichi, a aussi été inondée par le tsunami, mais elle a pu être sauvée grâce à de l’électricité encore disponible à quelques kilomètres. Les autorités locales et les riverains s’opposent à son redémarrage, ce qui est compréhensible, mais TEPCo retarde toujours sa décision car la mise à l’arrêt définitif diminuerait les avoirs de la compagnie, la faisant repasser dans le rouge.
Selon le Fukushima Minpo, 50 communes sur 59 à Fukushima ont voté une résolution demandant l’arrêt définitif et le démantèlement de tous les réacteurs de la province, y compris ceux de Fukushima daï-ni, bien sûr.
Face aux pressions, TEPCo devrait arrêter définitivement le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima daï-ni, qui est le plus ancien et qui a subi le plus de dommages. Sa mise en service remonte à 1982. La compagnie va étudier le sort des trois autres réacteurs afin de gagner du temps.
Douze réacteurs ont déjà été arrêtés définitivement au Japon depuis le 11 mars 2011, dont les six de Fukushima daï-ichi.