Suspension de la vente de souvenirs à la centrale de Fukushima daï-ichi

Le 1er août dernier, TEPCo avait mis en vente des pochettes ornées de photos dans les supérettes de la centrale de Fukushima daï-ichi. Il s’agissait de souvenirs pour les travailleurs et les visiteurs. Face à la polémique, la compagnie a suspendu la vente.

En 2017, 12 500 personnes ont visité la centrale accidentée.

Le paquet de trois pochettes coûtait 300 yens (2,40€). TEPCo n’allait donc pas faire fortune avec cela. C’est surtout symbolique.

Une photo de la pochette a été mise en ligne par le Japan Times. C’est assez moche :

Accord du gouverneur pour la mise en service de Shimané-3

Le réacteur n°3 de la centrale de Shimané aurait dû être mis en service en décembre 2011 alors que le chantier avait démarré en 2006. Mais la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima daï-ichi a entraîné la suspension des travaux. L’exploitant, Chûgoku Electric, souhaite terminer la construction et mettre en service ce réacteur. Il a donc dépensé 500 milliards de yens (4 milliards d’euros) pour renforcer la résistance aux séismes et les mesures de secours.

Avant de faire une demande auprès de l’Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), la compagnie a sollicité l’accord des élus locaux. Le gouverneur a fait part de son intention de donner son accord. Cela fait suite aux accords de la commune de Mastué, qui accueille la centrale, de celle de Tottori et des autres communes de la zone de 30 km autour de la centrale.

Ces accords vont entraîner le dépôt rapide de la demande de validation du renforcement des mesures de sûreté auprès de l’Autorité de Régulation Nucléaire.

Il s’agit d’un réacteur à eau bouillante d’une puissance de 1 373 MWe. Le réacteur Shimané-1 a été arrêté définitivement et Shimané-2 est en cours d’inspection par la NRA.

Pas d’augmentation des provisions pour faire face à un accident nucléaire

Le gouvernement, les exploitants du nucléaire et les compagnies d’assurance n’ont pas réussi à se mettre d’accord à propos de la prise en charge des accidents nucléaires futurs. Il n’y aura donc pas de changement au Japon. Les discussions avaient été lancées en mais 2015 par la Japan Atomic Energy Commission (JAEC) et tout le monde s’accorde pour dire que les provisions sont trop faibles. Mais, de là à parvenir à un accord sur le montant et le partage du coût…

Augmenter les provisions signifie plus un coût de l’assurance plus élevé qui sera reporté sur les consommateurs. Les exploitants ont demandé au gouvernement de prendre en charge une partie de l’augmentation des provisions, mais il n’y était pas favorable. Enfin, les compagnies d’assurance ont expliqué qu’elles ne pouvaient pas couvrir un coût plus élevé.

Les provisions des exploitants restent donc limitées à 120 milliards de yens (presque 1 milliard d’euros) par centrale alors que les indemnisations de la catastrophe de Fukushima dépassent les 8 300 milliards de yens (66 milliards d’euros). Mais, dans la loi actuelle, les exploitants doivent couvrir les frais dus aux conséquences des catastrophes, sans limite. Actuellement, le Japon avance l’argent à TEPCo qui devra rembourser, les intérêts étant à la charge des contribuables. En cas de nouvel accident, ce sera la même chose.

Cet avis du gouvernement est soumis à la consultation du public sur Internet.

TEPCo prête à envisager l’arrêt définitif de réacteurs à Kashiwazaki-Kariwa

Il y a un peu plus d’un an, le maire de Kashiwazaki avait demandé l’arrêt définitif d’au moins un réacteur de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, dans la province de Niigata, en échange de son accord pour le redémarrage des réacteurs 6 et 7. Un de ses arguments était que l’exploitation de 7 réacteurs était trop risquée.

Rappelons que les réacteurs n°2, 3 et 4 sont arrêtés depuis le séisme de 2007 et que le réacteur n°1 est probablement sur une faille sismique active.

Lors d’une rencontre avec le maire de Kashiwazaki, le PDG de TEPCo a expliqué, pour la première fois, que cette demande était considérée sérieusement. Il n’a pas été beaucoup plus spécifique.

Vente de souvenirs à la centrale de Fukushima daï-ichi

TEPCo a commencé à vendre des pochettes ornées de photos souvenirs dans les supérettes situées sur le site de la centrale nucléaire accidentée. Selon la compagnie, le prix est quasiment identique au coût. Ces souvenirs auraient été mis en vente à la demande de visiteurs et de travailleurs.

Certaines images représentent les réacteurs accidentés et d’autres des travailleurs en action.

Le Japon veut reloger toutes les victimes du tsunami d’ici 2021 à Iwaté et Miyagi

Le premier ministre japonais s’est engagé à ce que toutes les personnes déplacées par le tsunami dans les provinces d’Iwaté et Miyagi soient relogées d’ici mars 2021, pour les 10 ans de la catastrophe. A la fin juin, 62 000 personnes ne pouvaient toujours pas rentrer chez elles et 9 000 d’entre elles vivaient dans des logements provisoires.

A Fukushima, à cause de la radioactivité, cela prendra plus de temps pour les communes classées en zone de retour difficile, même si les autorités veulent rouvrir un centre décontaminé dans chaque commune. Cet “oasis” décontaminé est essentiellement symbolique et ne constitue pas une réhabilitation du territoire impacté.