Le réacteur n°3 de la centrale de Shimané aurait dû être mis en service en décembre 2011 alors que le chantier avait démarré en 2006. Mais la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima daï-ichi a entraîné la suspension des travaux. L’exploitant, Chûgoku Electric, souhaite terminer la construction et mettre en service ce réacteur. Il a donc dépensé 500 milliards de yens (4 milliards d’euros) pour renforcer la résistance aux séismes et les mesures de secours.
Avant de faire une demande auprès de l’Autorité de Régulation Nucléaire (NRA), la compagnie a sollicité l’accord des élus locaux. Le gouverneur a fait part de son intention de donner son accord. Cela fait suite aux accords de la commune de Mastué, qui accueille la centrale, de celle de Tottori et des autres communes de la zone de 30 km autour de la centrale.
Ces accords vont entraîner le dépôt rapide de la demande de validation du renforcement des mesures de sûreté auprès de l’Autorité de Régulation Nucléaire.
Il s’agit d’un réacteur à eau bouillante d’une puissance de 1 373 MWe. Le réacteur Shimané-1 a été arrêté définitivement et Shimané-2 est en cours d’inspection par la NRA.