Nouvelle proposition de TEPCo pour colmater les fuites

TEPCo a présenté sa stratégie devant la NRA pour faire face aux fuites en mer via les galeries souterraines. Elle a reconnu que le projet de bloquer les écoulement en gelant l’eau, puis en tentant de colmater avec du ciment ne marchait pas. La compagnie abandonne cette méthode et envisage de combler les galeries avec du ciment tout en pompant l’eau pour éviter les débordements. Des tests vont avoir lieu d’ici la fin de l’année.

La NRA lui a demandé de ne pas aller au-delà de fin décembre et d’étudier l’impact. Il faut aussi étudier la tenue du ciment avec le temps. Risque-t-il de se fissurer ?

Il y a de nombreux tuyaux, gaines et câbles dans ces galeries. L’eau ne va-t-elle pas continuer à passer, même si le flux est ralenti ? La jonction avec le sol qui devra être gelé à proximité risque d’être complexe.

Retrait des bateaux contaminés

Le nettoyage des zones affectées par le tsunami n’a pas eu lieu dans les zones évacuées à cause de la radioactivité. Le ministère de l’environnement vient d’engager les travaux de démantèlement des bateaux transportés dans les terres par la vague. Il y en a 70 : 62  à Namié, 6 à Tomioka, un à Minami-Sôma et un à Naraha. Les travaux devraient être terminés d’ici mars prochain.

Riz cultivé en zone évacuée

Du riz a été cultivé à Namié, commune complètement évacuée, de manière expérimentale, après décontamination. Les contrôles indiquent une contamination sous la limite de détection de 25 Bq/kg. C’est la première moisson depuis 2011.

Deux tonnes de ce riz ont été offertes aux cafétérias du ministère de l’environnement. Le ministre a organisé une dégustation publique en présence du maire et d’un agriculteur.

Ratification d’une convention internationale de compensation

Le parlement japonais a approuvé que le Japon ratifie le traité international de compensation en cas d’accident nucléaire. Il impose au pays membres de constituer une réserve et de s’entre-aider. Il exonère les compagnies qui ont construit les centrales. La ratification n’aura lieu qu’une fois qu’une autre loi demandant aux compagnies d’électricité de contribuer au fond de réserve aura été votée.

Projet de loi approuvé pour les déchets

Le parlement a approuvé la loi qui instaure un centre d’entreposage des déchets issus de la décontamination à Fukushima, pour une durée de 30 ans. Au-delà, le gouvernement devra reprendre les déchets pour les stocker définitivement en dehors de la préfecture de Fukushima.
C’est l’agence en charge des déchets au PCB qui devra se charger de ces deux centres.

Faille active confirmée sous Tsuruga

Le groupe d’experts de la NRA avait conclu, en mai 2013, que la faille qui passe sous le centrale de Tsuruga (Fukui) est active. L’exploitant, qui ne peut plus exploiter la centrale, n’était pas d’accord. Il a soumis de nouvelles données pour prouver que la faille ne bougera pas. Mais les experts de NRA viennent de conclure que ces nouvelles données ne changent rien et maintiennent que cette faille pourrait bouger. Ils vont soumettre leur avis à des personnes extérieures avant de conclure définitivement.
L’exploitant n’est pas content.

Toujours pas de colmatage

TEPCo et le gouvernement veulent isoler les sous-sols des réacteurs, pleins d’eau contaminée, de la nappe phréatique. En amont, la compagnie construit un mur gelé. En aval, du côté de la mer, il y a de nombreuses galeries souterraines avec des câbles, tuyaux, etc… TEPCo a essayé, en vain, de geler l’une de ces galeries. Elle a ensuite prévu de cimenter la partie qui ne gelait pas. Des essais de colmatage ont eu lieu jusqu’au 6 novembre dernier. Puis, TEPCo a pompé 200 m3 en espérant ainsi faire baisser le niveau de 80 cm, mais il n’a baissé que de 21 cm. Ce qui signifie que l’eau pénètre rapidement depuis le bâtiment réacteur. La compagnie pensait pourtant avoir réussi à colmater le passage.
La compagnie va donc revoir ses plans en tentant d’injecter plus de ciment sans vider la galerie, tout en veillant à ce que l’eau ne déborde pas. Cela va être discuté avec l’autorité de sûreté le 21 novembre prochain. Tant que le colmatage de ces galeries ne fonctionne pas, TEPCo ne pourra pas isoler les sous-sols des réacteurs.
La galerie en question contient environ 5 000 m3 d’eau contaminée.

Déblaiement des débris du tsunami à Futaba

Le Japon a commencé à déblayer les débris du tsunami à Futaba, c’est à dire à proximité de la centrale de Fukushima daï-ichi. La ville est toujours entièrement évacuée à cause de la radioactivité. La zone en question est une zone classée en « retour possible ». Il y aurait 5 500 tonnes de débris selon le ministère de l’environnement.