Suite à la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection suédoise a fini par revoir ses plans d’urgence. En 2017, elle a publié des recommandations qui viennent d’être adoptée par le gouvernement et seront appliquées au 1er juillet 2020. Il était temps, alors que l’on s’approche du 10ème anniversaire de la catastrophe nucléaire japonaise.
Il y a d’abord une zone réflexe d’un rayon de 5 km environ dans laquelle il y aura évacuation prioritaire. Dans la zone d’urgence d’un rayon de 25 km, il faut aussi se préparer à évacuer. De l’iode sera distribué à toute la population dans ce rayon. La population sera aussi informée des risques et des mesures de protection. La Suède a aussi introduit une zone élargie d’un rayon de 100 km où des mesures de protection pourraient être appliquée en cas d’accident grave. Une mise à l’abri et la distribution d’iode après l’accident doivent y être possibles. Le déplacement des populations dépendra des retombées radioactives.
Le communiqué dit que la Suède va respecter les exigences internationales qui prennent en compte le retour d’expérience de la catastrophe de Fukushima. Mais il lui faut encore mettre en place ces mesures (stock d’iode, instruments de mesure, plans d’urgence…).
Il est à noter que le rapport définissant les zones de préparation à l’urgence nucléaire est accompagné d’annexes présentant les installations nucléaires, les scénarios d’accident et des calculs de dispersion de la pollution radioactive. En France, les plans d’urgence et les distances retenues ne sont pas justifiés et expliqués.