Les médias japonais avaient annoncé, en septembre dernier, que Tôhoku Electric envisageait d’arrêter définitivement le réacteur n°1 de sa centrale d’Onagawa. C’est maintenant officiel puisque le PDG de la compagnie, Hiroya Harada, vient d’en informer le gouverneur de la province de Miyagi, ainsi que les maires d’Onagawa et Ishinomaki. Il ne serait pas rentable de renforcer la sûreté de ce réacteur mis en service en 1984.
Il s’agit d’un réacteur à eau bouillante de 524 MWe. En revanche, Tôhoku Electric veut redémarrer les deux autres réacteurs d’Onagwa, qui ont chacun une puissance de 825 MWe, mais pas avant 2020 au plus tôt. Les sous-sols d’Onagawa-2 ont été inondés par le tsunami en 2011 et l’exploitant va rehausser la digue le long du littoral.
C’est la 20ième mise à l’arrêt définitif depuis la catastrophe de Fukushima, si l’on compte les réacteurs accidentés. Les arrêts précédents concernaient Fukushima daï-ni et Ikata-2. Comme il y avait 54 réacteurs de production d’électricité au Japon en 2010, le parc japonais ne comptera plus que 34 réacteurs, une fois la mise à l’arrêt officialisée. D’autres arrêts définitifs devraient suivre.
Inversement, 15 réacteurs satisfont aux nouvelles règles de sûreté. Le dernier est Tôkaï-2. Et il n’y a que 8 réacteurs en activité. Ikata-3 devrait être remis en service sous peu suite à la décision de justice.