Si TEPCo a réussi à retirer tous les combustibles de la piscine du réacteur n°4, c’est parce que la cuve du réacteur était vide en 2011 et des êtres humains ont pu intervenir sur place. Ce n’est pas le cas pour les réacteurs 1, 2 et 3 où il y a eu fusion du cœur. Le risque d’irradiation y est trop élevé pour permettre à des humains d’y travailler. La compagnie espérait pouvoir commencer les travaux cette année pour le réacteur n°3 où la plupart des débris ont été retirés. Elle vient de reporter à 2017 le début des travaux. Pour les réacteurs 1 et 2, c’est passé de 2017 à 2020. Pour le reste des travaux de sécurisation puis de démantèlement des réacteurs, il n’y a pas eu de modification de calendrier.
Rappelons que ces piscines sont une menace. Si une forte secousse sismique les fissure et qu’il n’est plus possible de refroidir les combustibles, les rejets radioactifs ne seraient pas retenus par une enceinte de confinement. Ils seraient alors plus conséquents que ceux de 2011.
Cela n’empêche pas les autorités de vouloir voir que populations rentrent dans les territoires évacués situés à moins de 20 km de la centrale afin de cesser l’indemnisation…