TEPCo condamnée à indemniser un suicide

Kiichi Isozaki, 67 ans, originaire de Namié, commune entièrement évacuée suite à l’accident nucléaire, s’est suicidé en juillet 2011. Pour la famille, c’est lié à la dépression provoquée par l’évacuation. TEPCo refusait d’indemniser la famille sous le prétexte qu’il était déjà dépressif à cause de son diabète. Un tribunal de Fukushima vient de juger que le suicide était bien lié, à 60%, à l’accident nucléaire et demande à TEPCO de payer 27 millions de yens (presque 200 000 euros) à la famille. La famille demandait 87 millions. La veuve attend aussi des excuses de la part de TEPCo.

K. Isozaki et sa famille ont fui Namié le 12 juin 2011 et ont trouvé refuge dans un gymnase de Kôriyama le lendemain, où il faisait des insomnies. Un mois plus tard, ils sont allés dans un appartement à Nihonmatsu. Sa santé a recommencé à se détériorer en juin et il a fini par se suicider le 23 juillet 2011.

Cette même cour avait déjà demandé à TEPCo d’indemniser la famille d’une personne de Kawamata qui s’était suicidée. TEPCo n’avait, alors, pas fait appel.

A Fukushima, il y aurait 69 suicides reliés à l’accident nucléaire et tsunami.