TEPCo a finalement accepté de prendre en charge une partie de la décontamination des territoires non évacués

Les autorités japonaises se sont engagées dans un gigantesque chantier de décontamination des territoires contaminés. Dans les zones évacuées, c’est le gouvernement qui pilote et les majors du BTP qui sous-traitent les travaux à de nombreuses entreprises. Dans les zones non évacuées, là où l’exposition externe est comprise entre 1 et 20 mSv, ce sont les communes qui ont a charge des travaux et le gouvernement paye.

Dans les deux cas, le gouvernement compte sur un remboursement de la part de TEPCo, mais cette dernière refusait de rembourser pour les territoires non évacués, où la facture s’élève à 76,1 milliards de yens (555 millions d’euros).

Jusqu’à maintenant, la compagnie n’avait remboursé que 1,7 milliards de yens, soit 2% de la somme totale. Elle vient de signaler au ministère de l’environnement qu’elle était prête à prendre 60% de ce coût en charge, soit 43 milliards de yens (314 millions d’euros). Elle réfléchit encore pour les 40% restant. La loi de 2011 stipule pourtant que TEPCo doit payer pour la décontamination.

Concernant les zones les plus contaminées sous la responsabilité directe du gouvernement, TEPCo a déjà remboursé 90% du coût total estimé à 128,5 milliards de yens (938 millions d’euros).