Scénario catastrophe gardé secret

Le Tôkyô Shimbun en japonais, mentionné par le Japan Times en anglais, a révélé qu’en 1984, le Japon a étudié les conséquences d’une attaque sur une centrale nucléaire. Cela faisait suite au bombardement en 1981 par Israël du réacteur d’Osirak construit par la France en Irak. Ce réacteur était ironiquement surnommé Ô Chirac. Dans un des scénarios, la perte de refroidissement aurait entraîné une fusion du cœur et une explosion hydrogène. C’est ce qui s’est passé à Fukushima, avec une agression naturelle. Ce rapport était secret et les plans d’urgence n’ont pas été adaptés. Tchernobyl, 2 ans plus tard, ne changera rien.

Dans le scénario le plus grave qui impliquait un endommagement de l’enceinte de confinement et l’absence d’évacuation immédiate, jusqu’à 18 000 personnes auraient pu mourir de l’exposition à la radioactivité jusqu’à 25 km de la centrale.

L’étude a pris le cas d’un réacteur de 1 000 MWe sans préciser sa localisation, mais a aussi pris en compte la piscine de combustible. L’impact significatif sur les territoires, l’agriculture etc aurait pu avoir une portée de 86 km.