L’énorme quantité d’eau radioactive stockée sur le site de la centrale de Fukushima daï-ichi représente une menace. Les cuves tiendront-elles en cas de séisme ? De plus, cette solution n’est pas durable. Il y en a actuellement 800 000 m3.
Une station de traitement a retiré partiellement 62 radioéléments et, officiellement, il ne reste plus que du tritium, à savoir de l’hydrogène radioactif, dans cette eau. Il est très complexe de le retirer. Alors, les autorités ont envisagé plusieurs solutions, dont celle de tout évaporer. Des simulations ont été faites pour enfouir cette eau, la vaporiser, rejeter dans l’atmosphère le dihydrogène seul et simplement rejeter l’eau dans l’océan après dilution. Sans surprise, c’est cette dernière option qui est la moins chère et la plus rapide : elle devrait prendre 7 à 8 ans et coûter de 3,5 à 4,5 milliards de yens. Il est envisagé de diluer cette eau avant de la rejeter pour limiter l’impact, mais cela ne fera pas baisser la quantité totale.
Les médias ne mentionnent pas le problème de l’autorisation de rejet qui serait largement dépassée dans ce scénario. Aucune d’étude d’impact prenant aussi en compte la contamination résiduelle des autres radioéléments n’est rapportée.