Les faibles doses de radiation provoquent des cancers selon une revue de 26 études scientifiques

L’Institut national du cancer des Etats-Unis vient de dédier un volume entier de son journal scientifique, Journal of the National Cancer Institute Monographs, à l’impact des faibles doses de radiation sur les cancers. Les articles sont en libre accès.

Dans son communiqué, l’Institut souligne : Après avoir passé au peigne fin les données de 26 études épidémiologiques, les auteurs ont trouvé des preuves évidentes d’un risque excessif de cancer dû à de faibles doses de rayonnements ionisants : 17 des 22 études ont montré un risque de cancers solides et 17 des 20 études ont montré un risque de leucémie. Les estimations sommaires des risques étaient statistiquement significatives et l’ampleur du risque (par unité de dose) correspondait aux résultats des études des populations exposées à des doses plus élevées.

Une caractéristique nouvelle de l’effort de recherche a été l’utilisation par les chercheurs de techniques épidémiologiques et statistiques pour identifier et évaluer les sources possibles de biais dans les données d’observation, par exemple les facteurs de confusion, les erreurs dans les doses et la classification erronée des résultats. Après un examen approfondi et systématique, ils ont conclu que la plupart d’entre eux ne souffraient pas de biais majeurs.

Les auteurs ont conclu que même si, pour la plupart, le risque absolu de cancer sera faible, les données renforcent le principe de la radioprotection pour garantir que les doses sont “aussi faibles que raisonnablement possible” (ALARA).

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer les risques de maladies cardiovasculaires à faibles doses. Les maladies cardiovasculaires étant une maladie très courante, même de faibles risques à faibles doses pourraient avoir des implications importantes pour la radioprotection et la santé publique.

Les 26 études épidémiologiques ont été publiées entre 2006 et 2017 et ont porté sur un total de 91 000 cancers solides et 13 000 leucémies. Les études étaient admissibles si la dose moyenne était inférieure à 100 mGy. Les populations étudiées ont été exposées aux rayonnements environnementaux lors d’accidents, comme Tchernobyl, et aux rayonnements naturels, aux rayonnements médicaux comme les scanners CT et à l’exposition professionnelle, y compris celle des travailleurs du nucléaire et des travailleurs sous rayonnements médicaux. (Traduit avec l’aide de www.DeepL.com/Translator)

Ces résultats viennent contredire les affirmations des autorités japonaises qui ne cessent de répéter qu’il n’y a pas d’impact observé en dessous d’une dose de 100 mSv.