Des élections vont avoir lieu le 16 octobre prochain pour élire le gouverneur de Niigata où il y a la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa que TEPCo rêve de redémarrer. Hirohiko Izumida, le gouverneur actuel, vient de se retirer de la course.
Il s’opposait au redémarrage de la centrale nucléaire, estimant que TEPCo n’avait pas fait toute la lumière sur l’accident à la centrale de Fukushima daï-ichi. Ce sont les questionnements du groupe d’experts mis en place par la province qui a conduit TEPCo à admettre qu’elle avait eu tort de ne pas employer l’expression “fusion du cœur” avant mai 2011. La compagnie a ensuite reconnu que son ancien PDG avait même interdit cette expression.
Le gouverneur, dont c’est le troisième mandat, est élu depuis 2004. Il avait le soutien du parti libéral démocrate, le principal parti de gouvernement, qui hésitait à le soutenir cette fois-ci. Sa récente décision de ne plus se représenter a dû réjouir TEPCo qui espère redémarrer les réacteurs n°6 et 7 de sa centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa. Pour le moment, une seule autre personne s’est déclarée candidate et elle est pour le redémarrage.
Le gouverneur avait été critiqué par un journal local à propos de la vente d’un ferry par une société mixte partiellement contrôlée par la province. Ce sujet aurait dominé la campagne électorale et le gouverneur espère un débat sur le nucléaire à Niigata.
Par ailleurs, l’autorité de régulation nucléaire a décidé d’accélérer l’instruction du dossier de sûreté de ces deux réacteurs, qui sont du même type que ceux de Fukushima daï-ichi. Il y a un an, elle avait décidé d’en faire un exemple pour les réacteurs à eau bouillante. Mais, ce statut prioritaire a été retiré en mars 2016, quand TEPCo n’a pas fourni les documents nécessaires. Il vient d’être rétabli, jusqu’à a mi-septembre.