Le PDG de TEPCo a rencontré le gouverneur de Niigata pour tenter de le convaincre de l’intérêt de redémarrer les réacteurs n°6 et 7 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa qui en compte sept. Un dossier de sûreté est en cours d’instruction et n’a pas encore été validé par la NRA.
Le gouverneur a tancé le PDG de TEPCo, lui reprochant de ne pas rechercher les causes de l’accident. Ce n’est pas une surprise. Le gouverneur a plusieurs fois répété qu’il voulait que la compagnie tire les leçons de la catastrophe nucléaire et présente ses résultats avant de donner son accord. Il a aussi critiqué le refus de plusieurs cadres de TEPCo que leur témoignage devant la commission d’enquête mise en place par le gouvernement soit rendu public. Il a aussi refusé l’invitation du PDG de TEPCo à venir inspecter la centrale par lui-même.
Dans les textes, il n’est pas nécessaire d’obtenir le consentement du gouverneur de la région pour redémarrer un réacteur, mais, politiquement, TEPCo peut difficilement passer outre.
TEPCo va organiser deux réunions d’information pour les habitants, une le 22 janvier à Kashiwa et une le 23 à Kariwa. Ce sont les deux communes qui bénéficient de la manne financère.
La compagnie a aussi demandé à l’AIEA de venir inspecter ces deux réacteurs et son management. L’AIEA a accepté, mais il n’y a pas grand chose à attendre de cette organisation.
Répétons-le : il n’est pas normal que TEPCo puisse encore exploiter du nucléaire après une catastrophe d’une telle ampleur.