Sept habitants des provinces d’Ehimé et de Hiroshima avaient saisi la justice pour obtenir l’arrêt provisoire du réacteur n°3 de la centrale d’Ikata. Ils ont été déboutés et devraient faire appel. L’affaire portait sur la question de savoir si l’exploitant, Shikoku Electric, avait pris en compte une vibration sismique suffisamment forte. Le tribunal a estimé que les résidents devaient apporter la preuve qu’il existe un risque tangible qu’un tremblement de terre plus important que le séisme de référence se produise. Ce séisme de référence conduirait à une secousse de 650 gals.
D’autres décisions de justice avaient entraîné la suspension de l’exploitation de ce réacteur. Les deux autres réacteurs de cette centrale sont arrêtés définitivement.