Selon l’Asahi, l’Agence de reconstruction veut cesser progressivement la prise en charge des soins médicaux des personnes déplacées par la catastrophe nucléaire et a entamé des discussions avec les autorités locales, comme l’a reconnu le ministre en charge du dossier.
Actuellement, les résidents de 13 municipalités de Fukushima qui ont dû évacuer obligatoirement ou par recommandation bénéficient d’une réduction totale ou partielle de leurs frais de santé ou de soins infirmiers. Le nombre de personnes évacuées de ces municipalités s’élevait à 150 000 en août 2011. Cette assistance devrait être réduite progressivement à partir de 2023 pour les personnes des zones où les ordres d’évacuer ont été levés avant avril 2017. Elle serait encore maintenue pour les 22 000 personnes originaires des zones dites de retour difficile.
Dans certaines communes, comme Minami-Sôma ou Tamura, les seuls bénéficiaires sont les personnes qui ont dû évacuer. Les “évacués volontaires”, qui sont partis d’eux-mêmes, n’en bénéficient pas.
La fin des aides inquiète certains qui ont vu leurs conditions de santé s’aggraver suite à l’évacuation. Elles devraient être mieux ciblées vers les personnes qui en ont besoin, quel que soit leur statut d’origine.