TEPCo refuse d’indemniser ses employés

Le Maïnichi revient sur le problème des employés de TEPCo qui ont dû évacuer comme les autres habitants mais à qui TEPCo refuse une indemnisation sous le prétexte fallacieux qu’ils ont déménagé et ne sont plus considérés comme évacués. Il y en 21 dans ce cas pour lesquels la compagnie s’obstine malgré l’avis le la commission de conciliation.
Deux employés ont donc saisi les tribunaux. D’autres pourraient suivre. L’un d’eux a 45 ans et vivait seul à Ôkuma quand l’accident a éclaté. Il vit maintenant à Fukushima et ne comprend pas cette discrimination envers les employés de TEPCo. Il réclame 7 millions de yens (50 000 euros). L’autre a 23 ans et vivait dans une résidence de la compagnie à Ôkuma. Il a d’abord dormi dans sa voiture avant de rejoindre J-Village à Hirono en août 2011. Les conditions de vie y étaient difficiles et il a fait de la dépression. TEPCo considère que son statut d’évacué a cessé quand il est allé s’installer à Iwaki. Il réclame 18 millions de yens (130 000 euros). Il voit son action comme une façon de donner de la voix aux nombreux employés de l’ombre qui n’osent pas parler.
De nombreux employés quittent la compagnie car ils ne supportent plus de ne pas être traités comme des humains.
Le syndicat maison de TEPCo ne lève pas le petit doigt car il considère qu’il s’agit d’affaires privées qui ne le concernent pas…