Au début de la catastrophe, TEPCo avait utilisé les sous-sols de deux bâtiments pour y mettre de l’eau très contaminée. Elle avait mis des sacs de sable chargé en zéolites pour absorber le césium.
La compagnie veut maintenant purger les sous-sols de l’eau contaminée, mais elle ne sait pas comment reprendre le sable. Il y en a 26 tonnes, selon l’Asahi. Des mesures de débit de dose auraient été effectuées en décembre 2018 faisant apparaître des valeurs élevées. Des investigations complémentaires ont été effectuées depuis à l’aide d’un robot plongeur. Les sacs émettraient 3 à 4 sieverts par heure ! C’est une dose létale en quelques heures ! Un échantillon de sable prélevé avait une concentration en césium de 130 GBq/kg (130 milliards de becquerels par kilogramme).
TEPCo devait avoir fini de purger l’eau à la fin 2020. Ce sera après 2023. L’eau, pour le moment, sert d’écran aux radiations émises par les sacs. La compagnie doit trouver un moyen de reprendre les 26 tonnes de sable et de les emballer dans des conteneurs suffisamment protecteurs.