Alors que les autorités s’apprêtent à lever l’ordre d’évacuer des zones les plus contaminées de Katsurao, dites de “retour difficile”, au printemps prochain, les résidents peuvent demander l’autorisation de dormir chez eux pour y préparer leur retour. La zone concernée par cette décision fait 95 hectares et 83 personnes y habitaient dans une trentaine de foyers avant la catastrophe nucléaire.
Katsurao est la première commune ayant un territoire classé en retour difficile à autoriser le retour temporaire de ses résidents. Cinq autres communes sont concernées. Lors d’une réunion publique dédiée aux conditions de retour, il n’y avait que 18 participants. Et, à ce jour, un seul couple a demandé l’autorisation de passer la nuit dans sa maison. Il réside actuellement à Tôkyô mais à l’intention de revenir à Katsurao de façon permanente.
La commune espère pouvoir attirer de nouveaux habitants dans la zone. Dans le district de Noyuki, il y avait une quarantaine d’habitations, qui ont presque toutes été démolies. Il n’en reste plus que 4, dont une en construction.