Les autorités japonaises viennent de mettre en ligne une nouvelle carte de la contamination des sols sur une zone allant du Nord de Tôkyô à Iwaté. Les données, datées de novembre 2014, ont été obtenues depuis un hélicoptère.
Grâce à la désintégration du césium-134, qui a une demi-vie de 2 ans, la contamination a baissé depuis 2011, mais évolue moins vite maintenant à cause du césium-137, qui lui, a une demi-vie de 30 ans. Il faut aussi ajouter le lessivage des sols qui entraîne une partie du césium, fixé sur les sédiments, dans les cours d’eau puis l’océan.
Un représentant de l’Agence de reconstruction a déclaré au Fukushima Minpo que “les niveaux de dose ont baissé significativement dans les régions de Nakadôri et Hamadôri, ce qui prouve que l’on n’est plus dans une situation où l’on doit évacuer les territoires situés en dehors des zones où il y a eu ordre d’évacuer”. Cela signifie-t-il que, jusqu’à maintenant, il aurait été nécessaire d’évacuer ? Ce commentaire, destiné à encourager le retour des déplacés “volontaires”, sonne comme un aveu.