Des microparticules vitreuses radioactives, provenant de la centrale de Fukushima daï-ichi et trouvées sur le sol, ont été analysées par une équipe du National Institute for Agro-Environmental Sciences à Tsukuba. L’étude, publiée dans scientific reports est en libre accès. Un communiqué de presse en japonais peut être trouvé sur le site de l’institut.
Ces microparticules avaient déjà été découvertes dans des filtres à aérosols de Tsukuba et les résultats publiés en 2013 (étude en libre accès). Cette fois-ci, ces particules ont été déposées sur un tissu non tissé et sur des aiguilles de cèdre japonais. Leur analyse conduit les chercheurs à suggérer que ces particules proviennent de l’interaction du corium, ou combustible fondu, avec le béton, même si l’absence de calcium pourrait contredire cette conclusion.
La densité de ces particules n’est pas bien connue, ni leur cartographie. Les auteurs expliquent que le césium gazeux, qui s’est ensuite déposé sur les sols et fixé aux argiles, domine largement le débit de dose ambiant. La contribution de ces microparticules est insignifiante. En revanche, ils soulignent que la concentration en césium y est très élevée et qu’elles pourraient être particulièrement problématiques en cas d’inhalation ou d’ingestion. Le taux de transfert vers les plantes n’est pas bien connu.