Du plutonium dans les urines du personnel contaminé dans un centre de recherche nucléaire

Du plutonium et de l’américium ont été détectés dans les urines des 5 personnes exposées après l’éclatement d’un sac contenant du combustible nucléaire dans un centre de recherche. Les analyses ont été effectuées par le NIRS, qui parle de faibles concentrations, sans donner de chiffres.

La Japan Atomic Energy Agency (JAEA) avait d’abord annoncé une forte contamination des poumons, puis plus rien, ou presque. La limite de détection est de l’ordre de 5 000 à 10 000 Bq pour le plutonium et de l’américium a été détecté dans les poumons de l’une des personnes exposées. Cette dernière annonce confirme que ces cinq personnes ont bien subi une exposition interne à un niveau qui ne peut pas être considéré comme négligeable. C’est probablement une des plus fortes contaminations enregistrées au Japon. Un suivi médical s’impose.

Ces cinq personnes ont de nouveau été admises au NIRS le 18 juin où elles subissent pour la deuxième fois un traitement pour accélérer l’excrétion des contaminants. La première fois, une augmentation de la concentration en plutonium dans les urines avait été noté, ce qui montre une certaine efficacité. Il est difficile d’en dire plus sans données précises. L’exposition ayant eu lieu le 6 juin, la contamination ne diminue pas si vite.

Par ailleurs, la JAEA a mis en ligne un dossier explicatif tout en japonais sur le déroulement de l’accident.