Le ministère du travail a reconnu un deuxième cas de leucémie d’un travailleur à la centrale de Fukushima daï-ichi comme étant d’origine professionnelle. Il s’agit d’un homme de plus de 50 ans, employé par un sous-traitant, qui a travaillé quatre années à la centrale accidentée à partir d’avril 2011. Il avait en charge des réparations mécaniques et a reçu une dose totale enregistrée de 54,4 mSv. il a aussi retiré des débris.
Comme les autorités n’ont pas trouvé d’autre cause possible et selon les règles en vigueur au Japon depuis 1976, un travailleur du nucléaire, qui aurait été exposé à une dose supérieure à 5 mSv en un an et qui développerait une leucémie plus d’un an après avoir été engagé pour des travaux sous rayonnements ionisants, a droit à la prise en charge des soins et une indemnisation.
La leucémie s’est déclarée en janvier 2015, mais l’instruction de son dossier a pris du temps. Cinq autres dossiers de demande de prise en charge de leucémie de travailleurs de Fukushima daï-ichi ont été déposés.
La reconnaissance précédente a eu lieu en octobre 2015 et avait donné lieu à des explications officielles en anglais.
Environ 47 000 personnes ont travaillé à la centrale de Fukushima daï-ichi depuis le début de la catastrophe.