Les autorités régionales de Fukushima ont mené une enquête auprès des “auto-évacués” ou évacués “volontaires” qui bénéficient d’un logement gratuit. Un questionnaire a été envoyé à 12 539 foyers, selon le Maïnichi.
Sur 6 091 réponses déjà reçues, 1 774 foyers, soit 29%, savent où ils iront à partir du 1er avril 2017, quand les logements gratuits ne seront plus disponibles. Ce taux est de 40% pour les personnes qui sont restées dans la province de Fukushima et de 20% pour celles qui ont trouvé refuge en dehors.
4 285 foyers ont répondu qu’ils ne savaient pas où ils iraient quand ils devront quitter le logement temporaire gratuit qui leur a été mis à disposition. Parmi eux, 90% de ceux qui sont à Fukushima veulent rester dans la commune où ils sont actuellement.
Parmi les auto-évacués qui résident en dehors de Fukushima, 10% ont dit vouloir rentrer à Fukushima, 70% vouloir rester en dehors de cette province et 20% sont indécis.
Les autorités de Fukushima ont prévu un petit soutien financier pour les foyers les plus modeste. Une réunion à Tôkyô avait tourné au dialogue de sourds.