Travailleurs brésiliens à Fukushima daï-ichi : l’ambassade du Brésil a réagi

Suite à l’embauche de 7 Brésiliens à la centrale de Fukushima daï-ichi qui n’avaient pas bénéficié d’une formation satisfaisante en radioprotection, l’ambassade du Brésil avait demandé aux journaux gratuits de langue portugaise de ne plus diffuser de petites annonces pour un emploi avec risque d’exposition à la radioactivité. Selon le Maïnichi, les autorités brésiliennes souhaitent que ses ressortissants soient bien informés des risques encourus.

Le marché de l’emploi s’est dégradé pour les Brésiliens d’origine japonaise après la crise de 2008. Au printemps 2012, un de ces journaux gratuits avait diffusé une annonce pour retirer des débris de la zone évacuée à moins de 20 km de la centrale de Fukushima daï-ichi. Payé 30 000 yens de l’heure, une centaine de personnes avaient candidaté en trois jours.

Cette annonce avait aussi entraîné des protestations et l’ambassade avait demandé aux éditeurs de ne plus diffuser ce genre d’annonce. Au printemps 2015, après avoir repéré des offres d’emploi similaires dans d’autres journaux, le consulat du Brésil a mis un avertissement sur sa page Internet, alertant sur les risques à travailler à la centrale de Fukushima daï-ichi.