Travailleurs étrangers peut-être employés illégalement à Fukushima daï-ichi

Environ sept travailleurs étrangers ont été employés par des sous-traitants à la centrale de Fukushima daï-ichi. Selon le Maïnichi, leurs contrats n’étaient peut-être pas en règle et ils n’auraient pas reçu une formation suffisante en radioprotection. Il s’agit surtout de Brésiliens d’origine japonaise.

En 2014, TEPCo a fait construire de nombreuses cuves à la va-vite pour faire face à l’eau contaminée qui continue de s’accumuler jour après jours. La compagnie qui a remporté le contrat a sous-traité à une compagnie de soudure basée à Tôkyô qui n’avait pas assez de main d’œuvre. Elle a eu du mal à trouver assez de travailleurs japonais et a donc embauché environ 7 soudeurs étrangers intérimaires.

Un des travailleurs, d’origine brésilienne, a expliqué au quotidien que certains de ses camarades ne savaient pas lire le japonais alors que le manuel de radioprotection et le test sont rédigés dans cette langue. Il les a donc aidés à répondre aux questions.

Par ailleurs, la loi interdit le travail intérimaire quand il y a exposition aux rayonnement ionisant : l’employeur et le donneur d’ordre doivent être la même entité qui est responsable de la radioprotection. Les travailleurs étrangers ont été présentés comme étant salariés de l’entreprise de soudure alors que ce n’était pas le cas.

Selon la source du Maïnichi, il y avait un accord tacite dans le cadre d’une demande urgente. Chaque cuve était payée 2 millions de yens à l’entreprise de soudure.