Fukushima daï-ni (numéro 2), située à une douzaine de kilomètres au sud de la centrale accidentée de Fukushima daï-ichi (numéro 1), a officiellement été mise à l’arrêt définitif en juillet 2019. Noyée par le tsunami, elle avait échappé de peu à un accident similaire à celui qui a eu lieu chez sa voisine.
TEPCo vient de présenter son plan de démantèlement au conseil municipal de Tomioka. La première étape va essentiellement consister à caractériser la contamination radioactive. Elle devrait durer 10 ans. Dans un deuxième temps, la compagnie va démanteler les équipements non nucléaires. Cette phase devrait durer 12 ans. La troisième étape va consister à retirer le cœur des réacteurs, puis, dans une dernière phase, à démolir les bâtiments réacteur. Ces deux dernières étapes dureront 11 années chacune.
Il y a 9 532 assemblages de combustible usé à la centrale et 544 neufs. Ils devraient être envoyés à l’usine de retraitement (celle qui n’a pas encore été mise en service, après 24 années de retard…) avant la fin du démantèlement. TEPCo ne dit rien sur le devenir des déchets radioactifs car il n’y a pas de filière au Japon.
Ce plan va être présenté au conseil municipal de Naraha, l’autre commune où est implantée la centrale et aux autorités provinciales. Il sera ensuite soumis à l’Autorité de régulation nucléaire.