En mars dernier, un stagiaire vietnamien s’était plaint d’avoir été envoyé sur des chantiers de décontamination alors que cela ne faisait pas partie de son programme de formation. La compagnie ne l’avait pas informé des risques encourus et il n’a pas reçu les primes de risque. Puis, il est apparu qu’ils étaient plusieurs stagiaires vietnamiens dans le même cas.
Le ministère de la justice a diligenté une enquête auprès d’un millier compagnies du bâtiment qui prennent part au programme de formation de stagiaires étrangers. Un premier bilan provisoire avait révélé que quatre compagnies avaient enfreint les règles d’encadrement en envoyant des stagiaires sur les chantiers de décontamination.
Selon le Japan Times, le gouvernement a terminé ses investigations auprès 1 018 compagnies dans 8 provinces et il apparaît finalement que quatre compagnies en tout ont envoyé des stagiaires étrangers sur les chantiers de décontamination. Les noms ne sont pas donnés.
La compagnie de Morioka, dans la province d’Iwaté, qui n’avait pas payé les primes de risque à trois stagiaires, n’a plus le droit d’embaucher des compagnons pendant 5 ans. La sentence n’est pas bien sévère sachant qu’elle a retenu pour un total de 1,5 millions de yens (11 500 euros) de primes.
Une compagnie basée à Fukushima s’est vue interdire l’embauche de compagnons pendant 3 ans pour avoir retenu un total de 180 000 yens (1 400€) de primes dues à trois stagiaires qui avaient fait des heures supplémentaires.
Enfin, les deux dernières compagnies, une basée à Fukushima et l’autre à Chiba, ont juste reçu un blâme pour avoir envoyé des stagiaires sur des chantiers de décontamination pour une courte durée.