Point sur la contamination de la mer

La NRA a mis en ligne des résultats de mesure de la contamination des sédiments marins au large de la centrale de Fukushima et au-delà. On trouve du strontium 90, particulièrement radiotoxique, à de grandes distances, mais à un niveau moindre que le césium. Les prélèvements ont eu lieu en mai 2013. La contamination en césium seulement aux mêmes points, mais sur des prélèvements en novembre 2013, sont aussi disponibles. Au Nord, la tendance à la baisse est notable. C’est pas le cas au Sud où il y a des points où cela augmente.
Il y a aussi des données sur la contamination de l’eau de mer, avec quelques mesures de strontium dans des prélèvements de mai 2013, ainsi que dans des prélèvements d’août 2013.
En ce qui concerne la contamination de l’eau de mer à proximité de la centrale, la NRA a commencé à afficher les résultats en potassium 40 (K-40)  naturel à côté de ceux pour le césium. Les prélèvements datent de décembre 2013.

TEPCo a mis en ligne ses derniers résultats de mesure sur les poissons pêchés dans le port devant la centrale : ils sont tous contaminés, souvent à de fortes teneurs. Cela monte à 244 000 Bq/kg pour les deux césium. Il y a aussi des résultats sur des poissons pêchés dans un rayon de 20 km devant la centrale : de nombreux spécimens dépassent encore la limite de 100 Bq/kg. La plus forte valeur est de 400 Bq/kg.

Selon une étude, le fleuve Abukuma, qui se jette dans l’océan à Miyagi après avoir traversé Fukushima, a rejeté environ 10 TBq (10 000 milliards de becquerels) de césium lors de la première année de la catastrophe. Et 60% de ce rejet aurait eu lieu suite au passage du typhon n°15 en septembre 2011 (6,2 TBq).

Par ailleurs, il y a un nouveau record de la contamination de l’eau du puits 1-16 : 3,1 millions de becquerels par litre en bêta total (prélèvement du 20 janvier). Le précédent record était de 2,7 MBq/L dans le prélèvement du 16 janvier.