La haute cour de justice de Fukuoka a confirmé la décision de la cour de Saga de débouter des citoyens japonais qui avaient porté plainte contre l’utilisation prévue de combustible MOx, à base de plutonium et d’uranium, dans le réacteur n°3 de la centrale de Genkaï.
En 2009, ce réacteur fut le premier, au Japon, à utiliser ce type de combustible contenant du plutonium issu du retraitement. Il a ensuite été arrêté en 2010 pour maintenance et n’a pas redémarré depuis. L’exploitant, Kyûshû Electric, a déposé une demande d’autorisation de redémarrage qui est en cours d’instruction par l’Autorité de régulation nucléaire.
Les plaignants contestent la légalité du MOx, car un espace entre le combustible et sa gaine pourrait se développer, entraînant une perte de refroidissement et un accident. Mais la cour de Saga a estimé qu’il n’y pas d’évidence que ce combustible augmente le risque d’accident grave.