Actuellement, l’agriculture est interdite dans toutes les zones évacuées, sauf à titre expérimental. La production ne peut alors pas être vendue. Selon le Fukushima Minpo, le groupe gouvernemental en charge de l’accident nucléaire a décidé, le 19 juin dernier, d’autoriser l’agriculture dans les zones évacuées où un retour est possible à moyen terme, c’est à dire là où l’exposition externe était comprise entre 20 et 50 mSv/an avant la décontamination. Elle doit être passée sous la barre des 20 mSv/an après.
Il s’agit de favoriser la reprise de l’activité économique et le retour des habitants. Cette décision concerne plus de 3 000 hectares de terre agricoles. Bien entendu, les aliments devront satisfaire aux normes de mise sur le marché. L’article ne mentionne pas si des contrôles plus réguliers seront effectués dans ces zones. Les agriculteurs concernés devront demander l’autorisation avant de reprendre leur activité.
Par ailleurs, même dans les zones qui demeurent évacuées, le groupe gouvernemental prévoit d’autoriser la reprise des activités économiques essentielles au rétablissement de la vie dans les territoires où il y a préparation au retour. Cela peut être, par exemple, des centres de traitement des déchets, des stations service… Il faudra, cependant, que la contamination n’y excède pas “de façon significative” le seuil de 3,8 microsieverts par heure, qui correspond à 20 mSv/an. C’est assez vague comme définition. Il faudra, là aussi, l’accord des pouvoirs locaux.