Malversations liées à la décontamination

Trois hommes, dont un yakuza membre du célèbre Yamaguchi-gumi, ont été arrêtés car ils sont soupçonnés d’avoir fourni illégalement de la main d’œuvre sur les chantiers de décontamination. Ils nient les faits tous les trois.

Selon l’Asahi, le Yakuza et un chef d’entreprise de Kôriyama auraient fourni deux travailleurs à un sous-traitant des chantiers de décontamination à Tomioka entre janvier 2015 et mars 2016 et reçu 160 000 yens (1 230 euros) de commissions en échange. De plus, le Yakuza et un autre homme sans emploi de Saïtama auraient prélevé illégalement environ 920 000 yens (7 000 euros) sur les salaires de ces deux hommes. Ils retiraient entre 2 000 et 3 000 yens à la paie quotidienne de 16 000 yens (120 euros) des travailleurs et se les partageaient tous les trois.

Ces trois personnes sont aussi soupçonnées d’avoir perçu environ 10 millions de yens (environ 77 000 euros) sur le dos d’une dizaine d’autres travailleurs fournis au même sous-traitant.

Par ailleurs, comme nous l’avions déjà signalé, la compagnie Hazama Ando Corp. avait surfacturé ses travaux de décontamination aux communes d’Iwaki et Tamura. Deux employés de la compagnie viennent d’être mis en examen, sans être arrêtés. Ils auraient reconnu les faits.

Selon le Japan Times, il leur est reproché d’avoir surfacturé les frais d’hébergement de 41 millions de yens (351 000 euros) et d’avoir soumis à la commune de Tamura un rapport falsifié totalisant 200 millions de yens (1,5 millions d’euros) de dépenses sur des chantiers qui ont eu lieu entre juillet et août 2015. Ils auraient donc ainsi extorqué un total de 76 millions de yens (585 000 euros) à la commune. C’est plus que ce qui avait été annoncé en juin.

Il ne semble pas y avoir de poursuites relatives à l’escroquerie d’Iwaki.

La compagnie reconnaît le sérieux de l’affaire mais nie une implication systématique dans cette affaire. Quant à la commune de Tamura, elle essaye toujours de récupérer les sommes trop payées.