Suite à la catastrophe de Fukushima, l’autorité de régulation nucléaire avait demandé à Japan Nuclear Fuel Ltd (JNFL) de revoir la résistance de son usine de combustibles MOx en cours de construction à Rokkashô-mura, dans la province d’Aomori. Elle lui a notamment demandé que l’usine puisse faire face à des séismes ayant une accélération pouvant atteindre 700 gal et une meilleure protection contre les incendies.
JNFL a déposé son dossier de sûreté en 2014 et l’autorité de régulation nucléaire vient de le valider. Cet avis va encore être soumis à une consultation du public sur Internet pendant un mois. L’exploitant espère terminer les travaux en 2022, mais comme pour l’usine de retraitement, dont le dossier de sûreté a aussi été validé, il n’y a quasiment pas de débouchés pour le MOx au Japon. Le coût de l’usine de combustible MOx est estimé à 19 milliards de dollars.