TEPCo avait découvert que 2 000 câbles n’étaient pas installés correctement au regard des normes de protection contre les incendies à ses deux centrales nucléaires de Kashiwazaki-Kariwa (Niigata) et de Fukushima daï-ni. En effet, dans les nouvelles règles de sûreté, les câbles reliés aux équipements importants pour la sûreté doivent être séparés des autres câbles électriques pour les protéger en cas d’incendie. Dans les réacteurs n°6 et 7 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, ces câbles passent sous la salle de contrôle avec les autres câbles. Ce problème semble être répandu dans les réacteurs à eau bouillante.
L’Autorité de Régulation Nucléaire, la NRA, a d’abord pensé que seuls les réacteurs à eau bouillante étaient concernés, mais cela pourrait être plus général. Il a déjà été noté dans les 7 réacteurs de Kashiwazaki-Kariwa, les n°3 et 4 de Fukushima daï-ni, le n°4 de Hamaoka (Shizuoka), le n°1 de Shika (Ishikawa), le n°3 d’Onagawa (Miyagi) et le n°1 de Higashidôri (Aomori). A Kashiwazaki-Kariwa, le problème date de la construction des réacteurs et TEPCo doit apporter une solution d’ici le 29 janvier.
La NRA a donc demandé aux exploitants du nucléaire de vérifier leurs réacteurs et de rapporter le résultat avant la fin mars 2016. Mais les deux réacteurs en fonctionnement à la centrale de Sendaï (Kagoshima) et les deux en cours de redémarrage à Takahama (Fukui) sont exemptés bien que ce problème n’ait pas été contrôlé. Les exploitants ont jugé que ce n’était pas nécessaire puisque ces quatre réacteurs ont déjà reçu l’autorisation de fonctionner. Une drôle de conception de la sûreté. Les exploitants du nucléaire japonais n’ont pas encore compris que ce sont eux qui sont responsables de la sûreté de leurs réacteurs ?
Source : jiji press repris par le Japan Times.