La ville d’Iwaki, située à une cinquantaine de kilomètres au Sud de la centrale de Fukushima daï-ichi, a été transformée par la catastrophe. Elle accueille de nombreux réfugiés et des travailleurs à la centrale accidentée ou sur les chantiers de décontamination. Mais les populations ne se mélangent pas, comme le montre l’enquête de Reuters. Certains quartiers, avec bars, restaurants, ont été désertés par les habitants car ils sont fréquentés par les travailleurs du nucléaire.
Une partie des 300 000 habitants se plaignent, car le prix des terrains a fortement augmenté alors qu’une partie des réfugiés vit sur les indemnisations. Cela suscite des jalousies. Il y a eu des dégradations sur les parkings des réfugiés ou des graffitis leur demandant de partir. Cela devrait continuer car le gouvernement veut construire 3 700 logements pour les réfugiés à Iwaki, même si le programme a beaucoup de retard.
Evidemment, d’autres profitent du boom économique engendré par cet afflux de populations nouvelles.