Indemnisation des évacués

Les habitants de Namié avaient saisi la structure de conciliation à propos de leur indemnisation. Ils réclamaient plus d’argent. L’arbitre a accepté de proposer une augmentation mensuelle de 150 000 yens (1 100 euros), qui est rétroactive sur deux ans. Selon les autorités municipales, 98% des habitants accepteraient cet arbitrage. TEPCo n’a pas encore donné son accord et dit l’étudier. Elle doit répondre avant le 28 mai.
15 000 habitants ont dû être évacués de Namié.

La justice vient de décider qu’un homme originaire de la zone comprise entre 20 et 30 km, considéré comme évacué « volontaire », a droit à une indemnisation de la part de TEPCo. Il réclamait 130 millions de yens (0,9 million d’euros) car il souffrait de stress post-traumatique qui l’empêchait de travailler. La cour de Kyôto, où il habite actuellement, a reconnu que son stress était lié à l’accident nucléaire. Elle a demandé à TEPCo de payer 400 000 yens (2 900 euros) par mois pendant un an à partir de mai. Cette somme est basée sur son revenu avant l’accident et d’autres facteurs.
TEPCo a refusé de commenter ce jugement.