A Hirono, commune située à une trentaine de kilomètres de la centrale, les habitants ont d’abord été confinés, puis encouragés à partir. Le conseil à l’évacuation a été levé après 6 mois. Pourtant peu d’habitants sont rentrés. Ils étaient plus de 5 000 avant le 11 mars 2011, ils sont actuellement 1 352. L’économie locale ne repart pas. Les magasins, restaurants restent fermés.
En revanche, il y a environ 2 500 travailleurs de la centrale de Fukushima daï-ichi dans des dortoirs, hôtels et autres hébergements. Un propriétaire de « combini » (magasin dépanneur ouvert 24h/24, 7j/7) a vu ses ventes augmenter depuis la catastrophe. La municipalité a donc le projet de développer l’accueil des travailleurs.
Les habitants sont divisés : certains y voient une bonne opportunité pour relancer l’économie locale. D’autres craignent l’insécurité, ce qui n’est pas sans vexer les travailleurs en question.