Baisse des effectifs scolaires

Les villages évacués suite à la catastrophe nucléaire ont tenté de maintenir des écoles pour garantir une continuité et une cohésion sociale pour les enfants évacués, mais ce n’est pas facile quand les familles sont dispersées. Le nombre d’enfants inscrits est très faible. Le soutien du ministère de l’éducation est maintenu.
Avec la baisse de la natalité, il y a une diminution générale du nombre d’élèves qui entraîne une restructuration de la carte scolaire. Mais pour les écoles des villages évacuées, il y aura une exception. Par ce soutien, le gouvernement veut aussi favoriser le retour des populations. Les évacués commencent à s’habituer à la vie dans leur nouveau lieu de résidence, les enfants se font de nouveaux camarades et oublient leur commune d’origine. De nombreux autres ne se font pas à leur nouvelle école et sont victimes de « ijimé » (intimidations et brimades).
Les habitants de Futaba étaient parti à Kazo (Saïtama), situé à 200 km de là. Avec le changement de maire, un repli à Iwaki est en cours. La commune veut ouvrir à Iwaki une école, un collège et un lycée dès la rentrée d’avril 2014. Il y a quatre enfants d’inscrits dans chaque pour le moment… Ils étaient 551 en primaire et collège avant le 11 mars 2011.
Selon le Maïnichi, la ville de Namié avait ouvert une école, un collège et un lycée dès août 2011 à Nihonmatsu (Fukushima). Seulement 3% des enfants inscrits avant la catastrophe y sont allés. Ils ne sont plus que 58 en tout cette année. L’école élémentaire de Tsushima a rouvert cette année avec seulement trois frères. Tomioka a rouvert une crèche et 4 établissements (écoles et collèges) à Miharu, 6 mois après le 11 mars 2011. Des parents se sont plaints que c’était trop tardif. Il n’y a eu que 64 inscrits dans ces quatre établissements. Il y a zéro inscrits en CP à la rentrée prochaine…
Katsurao a aussi rouvert une école à Miharu en avril 2013 et il n’y pas de nouveaux inscrits pour la rentrée prochaine.
Pour Naraha, 20% des enfants sont allés dans les établissements scolaires rouverts par la commune à Iwaki, mais le nombre d’inscrits diminue.
Ôkuma a rouvert un mois après la catastrophe à Aïzuwakamatsu grâce à l’aide de la commune d’accueil. Mais une partie des réfugiés ont déménagé à Iwaki qui est plus proche de leur lieu d’origine. Le nombre d’inscrit va passer de 284 actuellement à 197 à la rentrée prochaine.