Augmentation du risque de démence chez les personnes âgées qui ont perdu leur logement après le tsunami

Une étude, en accès payant, met en évidence une augmentation du risque de démence chez les personnes âgées qui ont perdu leur logement suite au tsunami du Tôhoku de 2011 par rapport à celles qui ont pu rester chez elles. Voir la dépêche Reuters et l’article de MedicalXpress.

Une équipe médicale a suivi 3 556 personnes âgées de 65 ans ou plus d’Iwanuma dans la province de Miyagi qui ont survécu au tsunami. Presque la moitié de la ville a été inondée en mars 2011. 38,0% des participants ont perdu un ou des amis et/ou des membres de leur famille dans la catastrophe et les logements de 58,9% des participants ont subi des dommages matériels.

Avant le tsunami, 4,1% des personnes âgées avaient des symptômes de démence. C’est 11,5% deux ans et demi après. Par ailleurs, 2,8% des participants avaient eu un accident vasculaire cérébral (AVC) avant la catastrophe et presque 6,5% après.

La perte du logement et du lien social semble augmenter le risque de déclin cognitif selon cette étude. Plus la maison est endommagée, plus le risque est grand. 2,9% des personnes suivies ont déclaré n’avoir aucun contact avec les voisins, même pas une salutation dans la rue. C’était 1,5% avant la catastrophe.

En revanche, la perte d’un ami et/ou d’un membre de la famille ne semble pas affecter le risque de démence.