Demande d’autorisation de mise en service de l’usine de retraitement

Japan Nuclear Fuel Limited, qui espère toujours pouvoir démarrer un jour son usine de “retraitement” des combustibles usés de Rokkashô-mura, a déposé une demande à l’autorité de sûreté, montrant qu’elle satisfaisait aux nouvelles règles de sûreté. Personne ne sait combien de temps l’instruction prendra. Au minimum 6 mois. Et ce n’est pas dit que l’usine, dont le démarrage a déjà été repoussé 20 fois, puisse fonctionner. Les travaux de construction de l’usine ont commencé en 1993 et elle n’a jamais marché… Enfin, les failles de la péninsule Shimokita doivent être réétudiées. Cela pourrait aussi changer la donne.

L’utilité de l’usine reste à démontrer car le surgénérateur Monju, qui doit utiliser le plutonium extrait, n’est pas au point. Les réacteurs traditionnels sont tous arrêtés. Pourront-ils utiliser du MOx ? Bref, le village nucléaire japonais ne veut pas admettre que la situation du nucléaire a changé et qu’il faudrait tout revoir.