Pour la première fois depuis le début de la catastrophe, TEPCo et l’agence gouvernementale créée en soutien ont estimé le coût annuel des travaux en cours à la centrale de Fukushima daï-ichi et ont annoncé 220 milliards de yens (1,7 milliard d’euros) par an pour les trois prochaines années. Jusqu’à maintenant, TEPCo s’était refusée de rendre publics ces chiffres.
Selon l’agence Kyodo reprise par le Japan Times, pour l’année fiscale 2018, qui commence le 1er avril, ces 220 milliards de yens comprennent notamment :
- 70 milliards de yens (534 millions d’euros) pour la gestion de l’eau contaminée ;
- 30 milliards de yens (230 millions d’euros) pour retirer les combustibles usés des piscines ;
- 4 milliards de yens (30 millions d’euros) en R&D pour trouver un moyen de retirer le corium des réacteurs accidentés.
- Par ailleurs, 30 milliards de yens sont provisionnés pour faire face à des imprévus.