TEPCo veut redémarrer rapidement les réacteurs 6 et 7 de sa centrale de Kashiwazaki-Kariwa située dans la province de Niigata. Elle a donc soumis un dossier de sûreté à l’Autorité de Régulation Nucléaire dans lequel elle sous-estimé la résistance aux séismes d’un bâtiment anti-sismique qui doit servir de centre de crise en cas d’accident.
Les résultats des calculs de tenue aux séismes effectués il y a trois ans n’auraient pas été transmis en interne et le rapport de sûreté transmis aux autorités n’est pas correct sur ce point. Un des 7 bâtiments anti-sismiques ne pourrait pas résister à toutes les secousses envisagées.
Rappelons que cette centrale a été fortement secouée en 2007 et certains de ses réacteurs sont à l’arrêt depuis. En réponse à ce séisme, TEPCo a construit ce bâtiment en question. Il devait pouvoir supporter une secousse 1,5 fois plus forte que ce qui est prescrit dans les normes de construction. Lors des contrôles effectués en 2014, il est apparu que la bâtiment ne pouvait pas faire face aux secousses horizontales provoquées par un séisme inférieur à la moitié du séisme le plus fort envisagé. Le bâtiment pourrait s’effondrer sur la bâtiment voisin. Mais l’information n’a pas été transmise en interne et ni aux autorités.
Ce n’est pas le seul problème car TEPCo a aussi sous-estimé le risque de liquéfaction des sols en cas de séisme. L’Autorité de Régulation Nucléaire l’a donc rappelée à l’ordre sur ces sujets, considérant ces manquements comme inacceptables.
Il n’est donc pas étonnant que le gouverneur et les riverains n’aient pas confiance dans TEPCo.