Le Japon est en pénurie de main d’œuvre dans plusieurs secteurs et a introduit un nouveau visa pour faire venir des personnes qualifiées dans un nombre limités de domaines. Il y a un mois, TEPCo avait incité ses sous-traitants à bénéficier de cette opportunité.
Le 21 mai, le ministère du travail, de la santé et des affaires sociales a appelé TEPCo à la prudence en lui rappelant que les travailleurs étrangers bénéficient du même niveau de protection que les travailleurs japonais face aux rayonnements ionisants et à ce qu’ils doivent connaître suffisamment bien la langue pour pouvoir comprendre les instructions. Le ministre a demandé à la compagnie de se prononcer sur le sujet et de lui faire un rapport.
Le ministère s’est aussi inquiété du suivi à long terme des travailleurs, une fois rentrés dans leur pays d’origine, sachant que le visa est d’une durée de 5 ans au maximum.
La réponse de TEPCo ne s’est pas fait attendre : elle renonce pour le moment à faire venir de la main d’œuvre étrangère. Le ministère ne pouvait pas contraindre la compagnie, mais le message a été suffisamment clair.