Le Japon vient d’introduire un nouveau visa de travail pour les personnes qualifiées dans les secteurs où il y a des manques. TEPCo a organisé une réunion avec ses sous-traitants pour leur présenter le nouveau programme et les encourager à en profiter. En effet, avec des limites de doses rapidement atteintes, il y a besoin de beaucoup de main d’œuvre qualifiés à la centrale de Fukushima daï-ichi. La compagnie veut aussi embaucher à sa centrale de Kashiwazaki-Kariwa, dans la province de Niigata.
Tous les promoteurs du nucléaire qui prétendent que la radioactivité n’est pas dangereuse vont pouvoir se précipiter au Japon pour nettoyer le site. Le niveau de salaire doit être équivalent ou plus élevé que celui des Japonais. Mais le programme exige un niveau minimum de japonais pour pouvoir communiquer avec les collègues. A la centrale de Fukushima daï-ichi, il faut aussi pouvoir comprendre les risques spécifiques.
Il y a environ 4 000 personnes par jour sur le site de la centrale accidentée.
Selon les dernières données du ministère de la santé, du travail et des affaires sociales, plus de 20 000 travailleurs ont été engagés pour des travaux exposés à des rayonnements ionisant à la centrale de Fukushima daï-ichi depuis le 1er avril 2016. Parmi eux, 5, tous sous-traitants, ont déjà reçu une dose supérieure à 75 mSv alors que la limite est à 100 mSv sur 5 ans. 71 autres, aussi sous-traitants, ont reçu une dose comprise entre 50 et 75 mSv. Et 1 377 travailleurs, dont 33 employés de TEPCo, ont reçu une dose comprise entre 20 et 50 mSv.