En mars dernier, un tribunal d’Ôtsu avait suspendu les opérations de redémarrage des réacteurs n°3 et 4 de la centrale de Takahama dans la province de Fukui. Kansaï Electric (KEPCo), l’exploitant, avait fait immédiatement appel.
La cour d’Ôtsu vient de confirmer son jugement en estimant qu’il ne peut pas être déclaré que les réacteurs sont sûrs parce qu’ils satisfont aux nouveaux critères de sûreté. Et de lister toute une série de problèmes allant des plans d’urgence au risque tsunami. C’est le même juge qu’en mars dernier qui a débouté la compagnie. Il a expliqué que KEPCo n’a pas donné d’explications suffisantes.
KEPCo est furieuse et explique que cette suspension lui coûte 300 millions de yens par jour. La bataille judiciaire continue, mais pourrait prendre des mois.