Il y a encore plus de 100 000 personnes qui ne sont pas autorisées à vivre chez elles à cause la radioactivité au Japon. 57 000 environ sont restés dans la province de Fukushima et 43 000 sont dans une autre province.
L’ordre d’évacuer devrait être levé dans certaines parties de Minami-Sôma, Kawamata et Katsurao en 2016. A Naraha, où il a été levé le 5 septembre 2015, seulement 5% des habitants sont rentrés.
Zoom sur Namié :
Avant la triple catastrophe, Namié avait environ 21 000 habitants. 559 sont décédés suite aux séismes et tsunami, ainsi que des suites de l’évacuation. La commune est toujours entièrement évacuée.
14 500 habitants sont restés dans la province de Fukushima et 6 400 sont répartis dans 44 autres provinces. Il y aurait environ 900 personnes à Tôkyô. Le lieu de résidence n’est pas bien connu, sauf pour 3 300 personnes qui bénéficient d’un logement provisoire dans un préfabriqué ou dans le parc locatif public. Ces derniers sont répartis sur 31 lieux dans 7 communes différentes.
Comme le souligne l’Asahi, des élections municipales ont tout de même eu lieu à Namié, mais il était quasiment impossible de faire campagne dans de telles conditions. C’est donc un des fondements même de la démocratie qui est aussi menacé. Le taux de participation a été de 56% contre 73,5% avant la catastrophe.