Après avoir déchiré accidentellement la couverture du réacteur n°1, TEPCo a finalement retiré l’armature centrale avec six panneaux. La compagnie va contrôler les poussières et en retirer d’autres dans les jours qui suivent. TEPCo va observer les poussières pendant un mois avant de remettre les panneaux. Elle démantèlera le chapiteau à partir de mars 2015, si tout va comme prévu.
Rappelons qu’il y a 392 assemblages de combustibles dans cette piscine et que 70 d’entre eux sont endommagés. Cela date d’avant la catastrophe et TEPCo ne sait pas encore comment les retirer. Le retrait ne devrait pas commencer avant 2019.
TEPCo a mis deux photos en ligne.
Alors que ces poussières inquiètent suite aux rejets liés au retrait des débris dans le réacteur n°3, un des commissaires de la NRA affirme qu’il est peu probable que les poussières du réacteur n°3 aient entraîné la contamination du riz à plus de 20 km. La quantité rejetée le 19 août 2013 serait de 110 GBq (110 milliards de becquerels), ce qui est moins que l’estimation de TEPCo (130 à 260 GBq). Pour cela, elle a analysé les données des balises au Nord Nord-Ouest de la centrale ce jour là. Cela représenterait un incident de niveau 0 sur l’échelle internationale INES.
De plus, les poussières ne sont généralement pas transportées aussi loin. Le commissaire avance plutôt la contamination de l’eau qui irrigue les rizières pour expliquer l’augmentation notée, mais cette hypothèse n’est basée sur aucune mesure ou étude.
Tout comme TEPCo, la NRA ignore les résultats de surveillance indépendante effectuée par des universitaires qui mentionnaient plusieurs rejets significatifs. Il n’y a pas eu que le 19 août.
Chikurin, le laboratoire associatif monté avec le soutien de l’ACRO, a mis en place un système de mesure des retombées des poussières radioactives et effectue aussi sa propre surveillance maintenant.